L’enjeu est de taille. Alors qu’actuellement illégal, le marché des jeux d’argent sur le net représente 1 milliards d’euros et pourrait atteindre les 10 milliards une fois légalisé. Les groupes français et étrangers s’organisent. Du Côté des casinos Lucien Barrière, le président Dominique Desseigne, indique travailler via « une société dédiée, MKO Games, sur une offre de jeux en ligne complète à partir d’une plate-forme technologique propriétaire très innovante, explique Dominique Desseigne, président des casinos Lucien-Barrière. Nous avons obtenu une licence à Malte, et serons en mesure, avant l’été, d’exploiter un site payant en Grande-Bretagne et gratuit en France.» Le coleader hexagonal, Partouche est sur la même ligne Frédéric Vinzia, président de Partouche Interactive confirme «Dès mai prochain, nous serons en mesure d’offrir une offre complète de jeux en ligne depuis notre plate-forme de Gibraltar, où nous avons obtenu une licence». Pour ces acteurs économiques, il n’est pas question de patienter plusieurs années , que le gouvernement français, légalise en France les jeux d’argent en ligne. Appuyé par les programmes télévisés, le succès du poker sur la Toile ou dans les casinos pouurait être un obstacle pour l’État d’interdire aux internautes de pratiquer leur jeu de cartes favori. Pourtant illégales, les mises et paris réalisés à travers le poker en ligne, atteignent déjà 350 millions d’euros.
Dans l’attente d’une légalisation, les sites en ligne proposent que l’État les autorise à exploiter des licences pour une période limitée. En contrepartie ils pourraient financer un fond d’aide au sport.
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