Lors de l’audition lundi de Rémy Pflimlin par les députés socialistes et GDR (communistes, Verts), ces dernier ont indiqué qu’ils ne prendront pas part au vote.

Ils souhaitent ainsi  dénoncer à travers ce refus à l’élection de Rémy Pflimlin choisi par Nicolas Sarkozy pour succéder à Patrick de Carolis à France Télévisions, un mode de nomination « malsain » selon eux pour le service public.

Lors de l’audition de Pflimlin par la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée, le député PS Michel Françaix  a déclaré :

« De quel droit les parlementaires doivent-ils se prononcer sur votre professionnalisme? Ca n’est pas notre rôle, et ça n’est pas non plus celui des conseillers de l’Elysée ».

Michel Françaix a ajouté  « Même si c’est infondé », votre désignation apparaîtrait comme étant « placée sous tutelle » (…)et cela « risque de peser sur votre action » dans un « système malsain ».

« Je ne souhaite pas qu’on vous fasse les mêmes reproches qu’à M. Hees. Le service public n’en sort pas grandi », a poursuivi le député PS.

Cependant Michel Françaix a relevé le parcours professionnel de M. Pflimlin, ancien patron de France 3  soulignant que cette expérience  « plaidait pour lui ».

« Vous n’êtes pas du genre Rolex » a précisé le député PS Michel Françaix et même « anti bling-bling » a-t–il poursuivi.