Remercié mardi par Nicolas Sarkozy après les violences dans le quartier de la Villeneuve, Albert Dupuy, préfet de l’Isère en poste depuis décembre 2008  s’est exprimé mercredi sur le site internet de 20minutes.fr. Extrait .

Albert Dupuy : « Je l’ai appris mardi soir de la bouche de Brice Hortefeux, une façon rarissime. En général, c’est le secrétaire général du ministère qui appelle.

(…) Je l’ai remercié d’avoir pris le temps de m’appeler. De son côté, il m’a rapporté la déclaration du président, qui estime que dans un état de guerre il fallait que le préfet soit un policier.

(…) Je n’ai pas à la commenter, je la reçois, je l’accepte et je l’applique. Je reste préfet jusqu’au 29 juillet, mon successeur sera installé le 30. Je n’ai pas d’autre affectation pour le moment, je fais mes valises et je vais aller rejoindre ma famille à côté de Montpellier ».

A la question Grenoble est-il en «état de guerre ? Albert Dupuy répond :

« Grenoble, non. Mais la situation est extrêmement préoccupante, difficile »