Mercredi matin depuis 6h30 les policiers de la brigade financière ont perquisitionné le domicile de François Bettencourt-Meyers.
Cette perquisition fait notamment suite à aux enregistrements clandestins réalisés chez Liliane Bettencourt par son ancien majordome qui les aurait les a ensuite transmis à Françoise Bettencourt-Meyers, en conflit avec sa mère.
Sur réquisition du procureur de Nanterre, Philippe Courroye, la perquisitionna a débuté 30 minutes apr ès l’heure légals à 6h30.
Les policiers de la brigade financière veulent savoir «dans quelles circonstances le maître d’hôtel de la milliardaire, Pascal Bonnefoy, a pris la décision d’enregistrer son employeur entre mai 2009 et mai 2010» indique le Figaro
Egalement au centre des interrogations, les moyens par lesquels les enregistrements clandestins de conversations ont été transmis à la justice et à la presse et ont pu être epubliés par Mediapart et Le Point.
Selon son avocat, Me Olivier Metzner, cette perquisition, réalisée en l’absence de sa cliente et au cours de laquelle les policiers ont saisi plusieurs documents, est surprenante :
« On s’étonne encore une fois que le parquet de Nanterre s’intéresse beaucoup plus à la façon dont l’information a été obtenue qu’à l’information elle-même. C’est un nouvel écran de fumée, mais cela ne nous gêne pas », a-t-il indiqué à l’AFP.
« Tout est transparent, nous n’avons rien à cacher », a poursuivi Me Metzner à l’AFP, rappelant que sa cliente avait de sa propre initiative remis les enregistrements et leurs transcriptions à la justice.
Les policiers seraient « repartis très déçus »
« Ils ont saisi les agendas de Jean-Pierre Meyers, un agenda de 2010 de Mme Meyers sur lesquels il n’y avait rien », a précisé son avocat, ajoutant que la perquisition « s’est terminée vers midi. Ils sont repartis très déçus ».
L’avocat a également indiqué que les policiers ont aussi emporté avec eux un ordinateur et « saisi ce que l’on leur avait déjà remis: les transcriptions des écoutes ».
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