L’actrice américaine Jessica Alba, 29 ans vedette de Dark Angel et de Sin City de passage à Paris pour assurer avec conviction » The killer inside me » le film policier indépendant signé Michael Winterbottom tiré du roman de Jim Thompson, qui vient de sortir au cinéma s’est confiée au Figaro.
Interrogée sur les raisons qui l’ont poussé à jouer dans ce film noir dans lequel son image image d’héroïne blonde et femme fatale est cassée, Jessica Alba répond :
« D’abord et avant tout l’envie de travailler avec Michael Winterbottom. Dès ses premiers films, Welcome to Sarajevo ou plus récemment dans Un cœur invaincu avec une Angelina Jolie métamorphosée, j’ai trouvé que c’était un grand réalisateur. Je n’en ai pas honte, par le passé, mes choix étaient plutôt fondés sur des intérêts commerciaux, un intérêt global. Mais depuis la naissance de ma fille, j’ai pris le temps de réexaminer ma carrière. Et j’ai souhaité revenir au cinéma d’une manière différente. Sans forcément ne me fier qu’au box-office, mais en écoutant mes propres désirs, mes envies d’actrice.
«Si je fais ce film, ce sera à partir du livre.»
(…) J’ai adoré ce roman. Quand j’ai rencontré Michael Winterbottom, j’ai apporté mon édition avec moi. Et je lui ai dit : «Si je fais ce film, ce sera à partir du livre.» Casey Affleck était également d’accord. Sur le tournage, nous nous référions souvent aux dialogues de Thompson. C’est lui que nous utilisions en priorité. C’est quand même à lui qu’on doit le chef-d’œuvre de Kubrick L’Ultime Razzia ou ce film français Coup de torchon…
(…) Michael a révélé en moi une partie jusqu’ici dissimulée. Habituellement, les réalisateurs me dirigent comme une jolie poupée. J’en ai un peu assez qu’on me donne des indications du genre : «Est-ce que tu pourrais juste te tenir un peu plus droite et sourire quand tu dis cette réplique ?» Ou «Est-ce que tu pourrais juste regarder par-ici ?»
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