Dans un entretien à Radio BFM, le secrétaire d’Etat au Logement s’est exprimé à propos de la baisse des plafonds des loyers des logements vendus sous le dispositif Scellier à partir du 1er janvier.
Le secrétaire d’Etat au Logement s’explique sur l’abaissement de ces plafonds :
« Nous en avons discuté avec la FPC (la Fédération des promoteurs-constructeurs) qui représentent les promoteurs et qui sont venus nous voir en nous disant que l’on a un vrai écart entre les prix du marché et les plafonds d’opérations.
(….) Quand une famille souhaite faire un investissement locatif, elle va regarder la plaquette et va se dire : ++ super, j’ai droit à 25 % de déductions d’impôts et je vais louer à tel montant ++. Si vous avez un plafond d’opérations qui est trop élevé, cela peut, entre guillemets, induire en erreur celui qui fait son investissement et donc on a souhaité baisser ces plafonds-là pour coller à la réalité du marché.
(…) Et puis on va baisser, pas partout pareil d’ailleurs, le montant maximum, le plafond de loyer pour coller un peu plus à la réalité et que l’ensemble des intervenants, les promoteurs bien évidemment, mais les investisseurs, les familles qui souhaitent investir puissent également avoir une meilleure visibilité sur les conditions économiques de leur opération »
Interrogé sur de possibles dérives liées à ces placements, le secrétaire d’Etat au Logement indique :
« Je ne crois pas. C’est vrai que les produits de ce type-là, ceux que l’on appelle l’investissement locatif, souffrent d’une mauvaise image notamment parce que l’on a clairement eu des dérives dans le passé : je pense notamment au produit que l’on avait appelé le Robien où effectivement, on en a peut-être fait à des endroits où cela n’était pas nécessaire.
C’est la raison pour laquelle, dans le cadre de ce Scellier, 95 % du territoire français n’y a pas droit. Tout simplement parce qu’il n’y a pas suffisamment besoin de construire de logements. Nous, l’idée est très simple. Avec les promoteurs, on est tout à fait d’accord : c’est un produit de logement. Ca n’est pas un produit de fiscalité
Et quand vous achetez un logement, il faut regarder ce logement, voir les conditions du marché, où est-ce que je l’achète pour que l’ensemble de l’opération se déroule dans les meilleures conditions possibles et qu’on évite les dérives du passé ».
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