Mercredi 1er septembre, les policiers ont perquisitionné, le domicile de Liliane Bettencourt en son absence dans le cadre d’une commission rogatoire délivrée par la présidente de la 15e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine), Isabelle Prévost-Desprez également absente lors de la perquisition.
Depuis le 1er juillet, la magistrate est en charge d’un supplément d’information sur des soupçons d’abus de faiblesse dont aurait été victime Mme Bettencourt, âgée de 87 ans.
L’objet de la perquisition viserait à vérifier si un certain nombre d’œuvres d’art n’ont pas été soustraites du domicile de Mme Bettencourt par M. Banier ou des proches.
Mardi l’un des conseillers du ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, avait qualifié de « mystère des petits papiers » les recherches effectuées.
Les « bouts de papier » cachés par la femme de chambre ?
La femme de chambre de Mme Bettencourt entendue en qualité de témoin le 23 juillet dernier par la juge Prévost-Desprez, puis le 31 août, par les policiers, aurait fait état de l’utilisation de « bouts de papier » par M. Banier et Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de l’actionnaire de L’Oréal sur l’héritière de l’Oréal pour obtenir certains avantages.
Elle aurait indiqué aux policiers le 31 août dernier le lieu où elle avait caché les « bouts de papier » que beaucoup pensaient détruits et qui se trouveraient toujours au domicile de Liliane Bettencourt.
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