Après Michèle Alliot-Marie qui tenait la corde pour Matignon jusqu’à ce que l’un de ses plus proches collaborateurs soupçonné d’avoir « lâché » dans la nature certains dossiers classés « top secret », Nicolas Sarkozy semble envisager la possibilité de voir en François Baroin un successeur potentiel à François Fillon.
Le Chef de l’Etat dont la cote recule de 4 points dans le dernier sondage Ifop-JDD n’aurait certes pas pris de décision quant au successeur de François Fillon mais attendrait que le vote de la réforme des retraites soit passé pour « rebondir » et désigner un nouveau Premier ministre.
Christine Lagarde a anticipé la situation et a laissé entendre qu’elle ne se sentait pas prête pour le poste.
Récemment François Fillon évoquant l’éventualité de son départ, avait indiqué que Nicolas Sarkozy n’aura en réalité le choix qu’entre deux hommes, Jean-Louis Borloo et François Baroin.
La semaine passée le ministre du Budget a déjeuné avec Jacques Chirac son mentor en politique..
Très récemment Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il pourrait « sauter une génération » et choisir un jeune Premier ministre.
En quinze ans, il a été quatre fois ministre.
A 45 ans, Baroin est maire de Troyes, depuis 1995 et en est à son quatrième mandat parlementaire dans l’Aube. En 2008, il s’est fait réélire dès le premier tour.
En quinze ans, il a été quatre fois ministre.
Depuis 2007, il s’est opposé la réforme territoriale, au retour de la France dans l’Otan ainsi qu’à la nomination du président de France Télévisions.
Puis virent les régionales « Nous avons reçu un avertissement de notre électorat. Nous devons serrer les rangs à droite, autour du Président » a déclaré François Baroin.
Baroin n’a pas accepté sans réféchir de rentrer dans ce gouvernement.
Selon Franck Louvrier, Nicolas Sarkozy » est épaté par la rapidité avec laquelle il a pris en main ses dossiers mais aussi par ses interventions dans les médias et à l’Assemblée ».
Lorsque la question de sa nomination est posée à l ‘intéressé il répond « Pour l’instant, j’ai 40 milliards d’économies à trouver, et le musée des horreurs budgétaires à proposer aux Français.»
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