Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale invité de RTL mercredi matin a indiqué ne pas être intéressé par le poste de Premier ministre.
Le patron des députés UMP à l’Assemblée Nationala a indiqué que son « offre de services » faites à Nicolas Sarkozy concernait plutôt l’UMP mais a aussi parlé de la fin du bonus fiscal dans le mariage qui selon lui « ne sera plus pour des raisons fiscales mais par amour »
Interrogé sur la possibilité de succéder à François Fillon à Matignon, il a répondu « je ne suis pas dans ça », et a précisé n’en avoir « jamais parlé avec le président de de la République ».
Jean-François Copé : « D’abord, on n’en a jamais parlé avec le Président de la République…
RTL : Vous n’en avez jamais parlé avec le Président de la République !…
(…) J’ai simplement fait au Président de la République une offre de service, voilà, en lui indiquant que pour ce qui me concernait, j’étais décidé à être totalement engagé à ses côtés (même s’il nous est arrivé, parfois, d’avoir des différences sur tel ou tel sujet), totalement engagé à ses côtés pour travailler avec lui pour, j’espère, sa réélection en 2012, pour qu’on continue notre travail de réformes et je lui ai dit que cette offre de service, elle était plutôt par rapport à la question du parti (…)
RTL : Vous le disiez, gouverner est difficile. Beaucoup de réformes qui ne vous rendraient pas populaires. Jacques Attali dans « L’Express », dit : « Le Pouvoir aurait pu se simplifier la vie dans cette période difficile en n’annonçant pas quatre mois à l’avance un remaniement gouvernemental qui discrédite tous les ministres en place ». Etes-vous d’accord, Jean François Copé ?
Jean-François Copé : Ecoutez, j’ai lu cette analyse. Elle est un petit peu plus détaillée que ça, effectivement.
RTL : Il faut continuer avec François Fillon ?
Pourquoi pas ! Enfin, pardon, c’est au Président de la République de prendre ces décisions. On ne choisit pas un Premier ministre par sondage. Enfin, pardon !
« Il faut faire des choix ».
RTL : Etes-vous favorable, Jean-François Copé, à la fiscalité qui modifie la situation des jeunes mariés ?
Jean-François Copé :Je vais vous dire : je suis favorable à ce que l’on assume une politique de rigueur budgétaire. Nous avons des enjeux budgétaires extrêmement lourds ; et le problème, c’est que l’enjeu majeur, c’est de baisser les dépenses publiques inutiles et parce qu’on ne peut pas tout faire d’un coup, on est obligé de raboter un certain nombre de niches fiscales.
RTL : Ca, ce n’est pas une niche, ça c’est une situation fiscale ; enfin, ça n’est pas une niche…
Jean-François Copé : Enfin, si vous voulez, sauf que c’est inclus dans les avantages fiscaux des ménages. Il faut faire des choix. Par définition, à chaque fois qu’on en fait un, on est certain de susciter l’inquiétude de ceux qui pourraient être concernés.
RTL : Donc, on ne se mariera plus que par amour !
Jean-François Copé Enfin ça, ce n’est pas la plus mauvaise nouvelle de la journée, quand même !
RTL : Non, mais c’est une nouvelle !
Jean-François Copé : Ce ne sera plus pour des raisons fiscales. Par amour !
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