Dans son dernier livre l’ex-Haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch  indique que pendant des années plusieurs personnalités politiques de premier plan ainsi que de hauts fonctionnaires recevaient des épreuves de luxe de nouveaux timbres extrêmement rares et donc très recherchées par les collectionneurs.

Selon Martin Hirsch certaines de ces personnalités avaient pour habitude de les revendre afin de se constituer  d’importantes primes.

Jean-François Copé (UMP) cité par Martin Hirsch dans son ouvrage pour le cumul de ses fonctions parlementaires et celles d’avocat d’affaires a répondu dimanche 26 septembre, sur I-Télé   « (…) Moi c’est du conflit d’intérêt lui c’est de la cohérence »

Nicolas Sarkozy a estimé mercredi au cours du petit déjeuner de la majorité,  que Martin Hirsch avait commis une faute en utilisant dans son livre des données transmises à la Commission pour la transparence financière de la vie politique, dont il était membre.

Le chef de l’état aurait déconseillé à ses invités de réagir à chaud, pour éviter, selon lui, de «victimiser» Hirsch.

« Quand on se veut chevalier blanc, on commence par respecter la loi et par ne pas divulguer des informations confidentielles».

Dès dimanche Gérard Longuet président du groupe UMP au Sénat qui fut ministre des Postes de 1986 à 1988 a réagi dans le JDD.

Mercredi le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a déclaré « Quand on se veut chevalier blanc, on commence par respecter la loi et par ne pas divulguer des informations confidentielles».

Gérard Larcher président du Sénat s’est dit «choqué» par les accusations portées contre Gérard Longuet et a rappelé Martin Hirsch à «l’obligation de réserve des hauts fonctionnaires».

Il a ajouté que lorsqu’on traite des conflits d’intérêts, «il s’agit de dire le droit et non pas de supputer».