Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner bientôt 71 ans, évoque dans une lettre manuscrite de démission remise le 25 août au chef de l’Etat citée par le Nouvel Observateur, l’ »‘inflexion sécuritaire », prend acte de « la fin de l’ouverture » à gauche opérée par Sarkozy depuis 2007 et dénonce des « humiliations » de la part « des conseillers » du président.
Dans sa lettre, le ministre des Affaires étrangères, se plaint de subir des « humiliations » de la part des conseillers du président Nicolas Sarkozy affirme l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur dans son édition de jeudi.
La probabilté de voir le mainitent de Bernard Kouchner au Quai d’Orsay lors du remaiement est jugée faible par la classe politique ainsi qu’au ministère.
Bernard Kouchner remercie par ailleurs dans sa lettre le chef de l’Etat de lui avoir proposé le 3 août le poste de « Défenseur des droits », une fonction créée en juin par une loi organique.
Le ministre déclare y réfléchir selon l’hebdomadaire.
Les propos de la radio RTL fin septembre selon lesquels le ministre aurait été écarté de certains dossiers, avaient été démentis par Bernard Kouchner dans un communiqué.
En ce qui concerne le vote du ministre en faveur de l’UMP aux élections européennes de juin 2009, Bernard Kouchner à déclaré à l’hebdomadaire que ce vote était dû à une injonction de Nicolas Sarkozy.
« Nicolas Sarkozy m’a téléphoné. Il m’a dit qu’en tant que ministre en charge des Affaires européennes je ne pouvais que soutenir la majorité présidentielle » précise l’hebdomadaire.
Document RTL diffusé fin septembre 2010.
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