Au terme d’une décision du Conseil d’Etat du 9 avril 2009 qui avait annulé une décision du CSA selon laquelle le temps de parole du président de la République dans les médias ne devait pas être comptabilisé, François Hollande et le porte-parole PS Benoît Hamon ont rencontré lundi le président du CSA Michel Boyon et les membres du CSA. Les propositions faites par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel n’auraient « pas satisfaits » M. Benoît Hamon ni François Hollande : « Nous avons évoqué la manière dont le CSA répondait à notre saisine sur l’intégration du temps de parole du président de la République, hors charge protocolaire, dans le temps de parole de l’exécutif » à indiqué M. Hamon qui poursuit «  le CSA avait répondu qu’il ouvrait un droit à l’opposition à pouvoir réagir au président de la République dans les 48 heures sans que cette prise de parole lui soit décomptée (…) Nous avons dit que nous ne sommes pas satisfaits et demandons au CSA de tirer plus rigoureusement les leçons de la décision du Conseil d’Etat » précise M. Hamon. « Plutôt que de mettre en place des dispositifs parfaitement inopérants, le CSA devrait comptabiliser le temps de parole du président dès lors qu’il s’exprime en tant qu’acteur du débat politique national » conclut Benoît Hamon. La réponse du CSA est attendue pour le mois de septembre.