Lors d’une rencontre Place Beauvau avec les organisations syndicales de la police nationale, le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a réagi aux accusations de Jean Luc Melenchon et de Bernard Thibault qui qualifie de policiers «camouflés» certains de ceux intervenus en marge des manifestations contre la réforme des Retraites.
Pour le ministre de l’Intérieur qui dénonce la «multiplication de rassemblements inopinés de lycéens et de collégiens, très mobiles, difficilement maîtrisables et très sensibles, du fait de leur âge, à des mots d’ordre peu responsables» et «l’intervention de casseurs et pilleurs ultraviolents», « plusieurs réalités s’entremêlent».
Le ministre a rappelé « les blocages de dépôts de carburant opérés par quelques-uns qui risquaient de créer une pénurie aux conséquences graves pour notre économie ».
« Rumeurs indignes sur Internet » et notamment « dans les blogs ».
Pour Brice Hortefeux a également dénoncé «la surmédiatisation de chacun de ces événements, sur Internet, et notamment sur les blogs, mais aussi sur les chaînes d’information en continu».
Qualifiés d’«exemplaires» face aux «agitations et aux provocations», depuis le 12 octobre, les policiers et gendarmes ont interpellé au total 2.554 casseurs dont 360 d’entre eux ont été déférés.
Le ministre a ajouté que pour répondre à la présence de «voyous sans revendication venus là uniquement pour en découdre», notamment à Lyon ou à Nanterre, 72 blessés ont été à déplorer par les services de sécurité.
Brice Hortefeux qualifie de «rumeurs indignes celles qui circulent sur Internet et visent à salir l’honneur de la police».
Le ministre juge par ailleurs «inadmissible» les propos de Jean-Luc Mélenchon selon lesquels des policiers avaient des «consignes» pour «infiltrer» et «jeter des pierres».
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