Lors du sommet européen qui se tenait jeudi et vendredi à Bruxelles, Nicolas Sarkozy s’est exprimé sur la réforme des retraites et les oppositions qu’elle a suscité auprès d’une grande partie de la population française.
Le président Sarkozy a affirmé avoir « entendu » les « inquiétudes, souvent légitimes », exprimées sur la réforme des retraites, et a déclaré qu’il prendrait « des initiatives le moment venu pour y répondre ».
Interrogé sur le recours que le Parti socialiste compte déposer contre le projet de loi sur les retraites, M. Sarkozy a répondu: « attendons que le recours soit déposé, attendons sereinement que le Conseil constitutionnel se prononce ».
« Il n’y a qu’un seul vainqueur, la sécurité sociale ».
« Dans cette affaire, il n’y a qu’un seul vainqueur, la sécurité sociale », a indiqué le président français.
« Ce sont les Français, qui une fois la loi promulguée, sauront que leurs retraites seront financées, que la solidarité ne sera pas un vain mot, que les retraités pourront compter sur leurs pensions de retraites », a-t-il ajouté..
« Tous ceux qui partiront à la retraite dans les années qui viennent sauront que le système français de sécurité sociale, fondée sur la solidarité entre les générations, fonctionne. C’est tout », a poursuivi M. Sarkozy.
« Pour le reste, des inquiétudes, souvent légitimes, ont été exprimées. Je les ai entendues, j’y ai réfléchi et je prendrai le moment venu des initiatives pour y répondre », a-t-il ajouté.
« Mon devoir de chef de l’Etat est d’entendre ce qui a été dit par les uns et les autres. Il y a beaucoup de leçons à tirer de tout ceci. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Il faut prendre le temps de réfléchir sereinement, calmement, profondément à ce que chacun a voulu exprimer dans le cadre de ses responsabilités et en tirer les conclusions », a-t-il précisé.
« Il y a eu beaucoup de discussions, de débats », autour du projet de réforme des retraites. « Chacun a fait face à ses responsabilités pour cette réforme importante pour la solidarité (…) Je pense aux petites retraites qui sont sauvées. C’est très important parce que les premières qui auraient été pénalisées s’il n’y avait pas eu de réforme, ce sont les petites retraites », a-t-il ajouté.
Interrogé sur le prochain remaniement de son gouvernement, M. Sarkozy a fait remarquer qu’il avait « un calendrier international extrêmement chargé », en faisant référence au changement de gouvernement qui n’interviendrait qu’après ces dates.
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