Près de 60 % des Français se déclarent favorables à la réouverture des maisons closes.
La série télévisée lMaison Close, diffusée actuellement sur Canal+, réactive le débat sur la réouverture des maisons de tolérance.
Interdites depuis le 13 février 1946 en application de la loi Marthe Richard qui ordonne la fermeture des maisons closes , un débat refait surface à propos de la réouverture des maisons closes.
La députée UMP Chantal Brunel très implique sur la question des violences faites aux femmes à déclaré à propos de l’ouverture de « maisons ouvertes » :
« La demande n’a pas baissé et les prostituées se retrouvent dans la clandestinité ».
« Nous pensions qu’avec la loi de sécurité intérieure votée en 2003 qui interdit le racolage passif, la prostitution allait baisser. Si l’offre baisse, la demande devait baisser aussi. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé ».
Elle ajoute « La demande n’a pas baissé et les prostituées se retrouvent aujourd’hui dans la clandestinité. Certaines vivent véritablement en semi-esclavage. Alors pour sortir de cette clandestinité et protéger les femmes, pourquoi ne pas s’interroger sur la création de maisons ouvertes où des médecins, la police, et les associations viendraient contrôler ce qui s’y passe. »
A l’inverse l’association le Nid favorable à l’interdiction de la prostitution estime:
« (…) le premier danger, c’est le ++client ++ prostitueur, coupable de la majorité des violences vécues par les personnes prostituées : c’est lui qui frappe, viole, refuse le préservatif. Et quel bordel envisagerait, s’il ne veut faire faillite, de s’en prendre au ++ client-roi ++, fût-il coupable des pires violences ? »
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