Sans prononcer le mot «remaniement», François Fillon a fait savoir mercredi qu’il n’appréciait pas que son départ éventuel soit annoncé, commenté ou fasse l’objet de spéculations.
Et ce d’autant que son ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo fréquemment annoncé comme successeur probable lors du remaniement :
A l’issue de son entretien avec le président Sarkozy mercredi, Fillon a défendu son bilan social à Matignon :
«Je crois à la continuité de notre politique réformiste parce que l’on ne gagne rien à changer de cap au milieu de l’action et parce que le redressement de la France réclame de la durée» a t-il déclaré.
«Notre pays ne doit pas repartir en arrière»
«Nous avons des défis à relever qui ne se prêtent nullement à des virages tacticiens», a poursuivi François Fillon.
«Le président de la République a commencé à moderniser la France. Cette politique doit être poursuivie. Notre pays ne doit pas repartir en arrière» a ajouté le Premier ministre.
« La loi sur la modernisation du marché du travail de juin 2008, la loi sur la démocratie sociale d’août 2008, la loi sur la formation professionnelle de novembre 2009, sont toutes issues d’accords entre partenaires sociaux» a-t-il précisé.
«Cette politique est équilibrée, et ce n’est pas en la faisant basculer à gauche ou à droite que l’on obtiendra des résultats. Cela n’est pas non plus en reniant ce que l’on a fait ou en nous excusant d’avoir réformé que nous convaincrons nos concitoyens. Les Français nous jugeront sur notre cohérence, notre droiture et notre franchise » a conclu le Premier ministre.
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