Pendant 2h30 jeudi matin, le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, et le directeur de la DCRI, Bernard Squarcini, ont été entendus par la Délégation parlementaire au Renseignement (députés et sénateurs).
L’audition concernait des affaires qui seraient liées à l’espionnage de journalistes, ont indiqué des sources parlementaires.
L’audition a eu lieu à huis clos pendant deux heures et demi.
L’audition a eu lieu à huis clos pendant deux heures et demie jeudi matin à l’Assemblée nationale par la Délégation parlementaire au Renseignement créée en 2007 .
La Délégation est composée de quatre députés (les UMP Jean-Luc Warsmann, Guy Teissier, Jacques Myard et le socialiste Jean-Michel Boucheron) et de quatre sénateurs (les UMP Josselin de Rohan, Jean-Jacques Hyest, Jean-Patrick Courtois et le socialiste Didier Boulaud)
« En raison de l’actualité brûlante » invoqué par des sources parlementaires en référence aux informations publiées mercredi par le Canard Enchaîné accusant Nicolas Sarkozy de superviser l’espionnage de journalistes, l’ordre du jour prévu au départ sur le terrorisme et notamment « la filière yéménite », a été modifié.
Aucune information sur la teneur de l’audition n’a filtré, les travaux de la Délégation étant couverts par le secret défense.
Selon le site d’informations Médiapart et les journalistes concernés, deux d’entre eux enquêtant sur les affaires Karachi et Bettencourt, affirment avoir été été pistés et « géolocalisés » par les services français lors de déplacements destinés à rencontrer leurs informateurs.
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