En déclarant mercredi souhaiter que son action s’inscrive dans «la continuité», le premier ministre a repris l’avantage sur Jean-Louis Borloo.
« Je crois à la continuité de notre politique réformiste parce que l’on ne gagne rien à changer de cap au milieu de l’action », a lancé François Fillon mercredi soir.
Cette déclaration du Premier ministre aurait été demandée par Nicolas Sarkozy indique vendredi Le Figaro.
Le chef de l’état souhaitait que François Fillon dise publiquement qu’il avait «envie» de rester.
Le chef de l’état souhaitait que François Fillon dise publiquement qu’il avait «envie» de rester.
A quelques jours du remaniement, François Fillon a repris l’avantage en plaidant mercredi soir pour une «politique de continuité» et en récusant toute idée de «changer de cap» d’ici à 2012.
Claude Guéant secrétaire général de l’Elysée a indiqué au Figaro
«Le président souhaitait savoir, avant de faire son choix, quelles étaient les intentions du premier ministre (….) Son intervention est un élément de clarification.»
Plusieurs ministres et proches de François Fillon sont persuadés que les jeux sont faits poursuit le quotidien :
«Fillon a un petit avantage mais il faut rester prudent», a indiqué un ministre proche de Nicolas Sarkozy cité dans le quotidien.
Il ajoute : «La messe est dite, croit en revanche un autre membre du gouvernement. Il est évident que Fillon ne se serait pas avancé aussi loin sans l’accord du président. Ils ont forcément évoqué ensemble son maintien à Matignon.»
En conclusion Sarkozy hésiterait encore pour Matignon, mais commence à être «au clair sur le reste du casting» a indiqué un de ses lieutenants.
Selon le quotidien « L’entrée d’Alain Juppé serait acquise, à la Défense ou à l’Écologie. Christine Lagarde pourrait hériter du Quai d’Orsay et François Baroin prendre la tête de Bercy. Donnée partante ces derniers jours, Michèle Alliot-Marie devrait rester. Xavier Bertrand reviendrait, laissant le champ libre à Jean-François Copé à l’UMP. »
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