Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a exprimé vendredi sa « vive émotion » après l’annonce de la mort vendredi matin des suites des blessures du militaire de 49 ans, dans le coma après avoir été fauché par un automobiliste le 19 juillet à Thélus, dans le Pas-de-Calais, lors d’un contrôle de vitesse.
« Aujourd’hui, mes pensées vont, avant tout, à la famille et aux proches de l’adjudant Jeannick Tapella. Dans ces circonstances particulièrement douloureuses, après quatre mois d’incertitude, d’inquiétude et de souffrance, je tiens à leur exprimer tout mon soutien et toute ma compassion », a déclaré le ministre de l’Intérieur dans un communiqué.
Le 19 juillet à Thélus, dans le Pas-de-Calais, un gendarme de 49 ans, tombé dans le coma après avoir été fauché par un automobiliste lors d’un contrôle de vitesse, est mort vendredi matin des suites de ses blessures.
Alors qu’il s’apprêtait à intercepter une Peugeot 405 dont la vitesse venait d’être contrôlée à 144 kilomètres/h soit plus de 50 km/h au dessus de la limite autorisée – 90 km/h- le gendarme avait été percuté sur la Nationale 17.
Depuis plusieurs semaines, l’adjudant Jeannick Tapella était soigné dans une structure spécialisée à Fouquières-lez-Lens.
Le corps du gendarme, marié et père de deux fils de 19 et 23 ans, devrait être autopsié en début de semaine prochaine a indiqué une source judiciaire.
Le conducteur de 27 ans roulait sous l’emprise de produits stupéfiants en détention provisoire.
Mis en examen pour « tentative d’homicide volontaire » par un juge d’instruction de Béthune le 22 juillet le conducteur de 27 ans, qui roulait sous l’emprise de produits stupéfiants a été placé depuis en détention provisoire.
A plusieurs reprises il a demandé des remises en liberté qui lui on été refusées.
Afin que les faits soient re-qualifiés en « homicide volontaire » le juge va saisir le parquet pour que celui-ci prenne un réquisitoire supplétif.
Selon l’automobiliste, celui-ci n’aurait vu le militaire qu' »au dernier moment » en raison de la saleté du pare-brise sale et avait expliqué ne pas s’être arrêté, car il avait aperçu dans son rétroviseur un autre gendarme qui alertait les secours.
Un témoin qui venait d’être doublé par le jeune homme, a contredit cette version des faits et a affirmé que le gendarme était « parfaitement visible » et la Peugeot n’avait ni freiné, ni tenté de manoeuvre d’évitement.
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