Plusieurs personnalités présidentiables au PS ont ont critiqué jeudi matin les « arrangements » entre Martine Aubry, Dominique Strauss-Kahn et Ségolène Royal en vue de la primaire pour désigner le candidat.
La veille sur France 2, la Première secrétaire a confirmé l’entente existante avec le directeur général du FMI et Ségolène Royal qui a rencontré DSK la semaine passée alors qu’il était à Paris pour pour s’entretenir notamment avec Nicolas Sarkozy à l’Elysée
Sur France 2 mercredi, Martine Aubry a déclaré ils décideront « véritablement ensemble » d’une candidature unique à l’investiture présidentielle.
« moi, est-ce que j’ai une place non pas dans la primaire… »
François Hollande ne l’entend pas ainsi et a estimé jeudi matin sur RTL qu’ »une élection présidentielle, c’est pas un arrangement ».
Selon lui une telle entente transformerait la primaire en simple procédure de ratification. « Je ne suis pas là pour me déterminer par rapport à tel ou tel pacte, je suis là pour dire: ‘moi, est-ce que j’ai une place non pas dans la primaire mais dans le pays pour défendre des options et des choix' », a t-il expliqué.
Le député de Corrèze a poursuivi : « Une élection présidentielle, c’est pas un arrangement. On ne se dit pas qu’on va être candidat parce qu’on aura mené telle ou telle négociation ou compromis: c’est une compréhension de son propre pays et une volonté de porter un projet » a-t-il ajouté.
L’ancien Premier ministre Laurent Fabius a indiqué sur Europe 1, avoir « une idée » de ce que Dominique Strauss-Kahn envisageait, sans autre précision.
« Le pays a besoin de changer d’orientation politique. Cela passe par la gauche et Dominique Strauss-Kahn est peut-être le mieux placé pour aller dans ce sens-là », a estimé l’ancien Premier ministre, pour qui le « pacte » tripartite n’est « pas un scoop ».
Le calendrier de la primaire a été confirmé mercredi par la maire de Lille avec le dépôt des candidatures en juin et scrutin à l’automne.
« J’ai un côté un peu bête et méchant, je fixe des règles et j’essaie de les respecter », a précisé Martine Aubry,
« J’ai toujours dit que je me déciderais le moment venu » en référence aux propos de DSK qui a récemment indiqué n’avoir aucune raison de se « singulariser » en annonçant avant les autres sa décision.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|