Sept policiers soupçonnés de violences et de dénonciation calomnieuse ont été condamnés vendredi à des peines de six mois à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis).
Le tribunal a par ailleurs ordonné l’inscription au casier judiciaire de la sanction pour cinq des policiers.
Dans le cas où le jugement serait confirmé en appel, leur radiation de la police serait automatique.
Ils n’ont pas été écroués dans l’attente d’un possible appel.
De fausses déclarations des policiers concernant les blessures d’un de leurs collègues imputées à une tierce personne
La condamnation prononcée vendredi vient sanctionner de fausses déclarations concernant les blessures d’un de leurs collègues imputées à une tierce personne qu’ils poursuivaient.
En réalité, les blessures faisaient suite à une collision avec une autre voiture de police.
Il est également reproché aux policiers d’avoir frappé un homme à terre et fait état ensuite d’une fausse version de l’épisode en établissant un faux procès-verbal.
Le mois dernier à l’audience du procès, les syndicats de police s’étaient élevés contre le réquisitoire d’un magistrat du parquet qui avait comparé les policiers à la Gestapo entraînant ainsi l’ouverture d’une enquête administrative.
Si les poursuites aboutissaient le magistrat pourrait encourir des poursuites disciplinaires de la part procureur devant le Conseil supérieur de la magistrature.
Le tribunal est allé au-delà des réquisitions du procureur.
Celui-ci avait demandé des peines de trois à six mois de prison.
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