Dans un entretien au Journal du Dimanche l’ancien numéro deux du gouvernement explique qu’il ne présidera pas le groupement d’intérêt public (GIP) qui porte la candidature d’Annecy à l’organisation des JO d’hiver de 2018 que lui proposait la ministre des Sports, Chantal Jouanno.
« Il faut quelqu’un pour porter à fond ce dossier, une pointure à plein temps pour les six mois qu’il reste avant la désignation », indique M. Borloo.
« Moi, en mon âme et conscience, je ne pourrai pas le faire ajoute t-il.
« C’est d’abord un manque de disponibilité plutôt qu’un manque d’intérêt »
Il ajoute « C’est d’abord un manque de disponibilité plutôt qu’un manque d’intérêt. Je ne présiderai donc pas Annecy 2018. Quand je m’engage, j’ai l’habitude de le faire pleinement, comme à Valenciennes » qu’il il a présidé
Il précise cependant que s’il « peut aider d’une façon ou d’une autre » la candidature savoyarde, Jean-Louis Borloo « le fera volontiers ».
Mme Jouanno prenant acte de son refus lui a proposé un rôle d’ambassadeur :
Borloo répond « Je ne sais pas trop sous quelle forme, on n’a pas approfondi le sujet. Je verrai ça lundi ».
Auparavant, le 10 janvier l’assemblée générale devra valider la dissolution de l’association Annecy-2018 pour la transformer en GIP.
Le lendemain 11 janvier 2011, les responsables de la candidature sont attendus à Lausanne pour déposer le dossier au siège du CIO.
La ville hôte des jeux Olympiques d’hiver 2018 sera choisie le 6 juillet à par près de 100 membres du CIO Durban.
Sont en compétition Annecy, Pyeongchang (Corée du sud) et Munich (Allemagne).
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