Alors qu’un des cadres mis à pied par le constructeur automobile est sorti vendredi de l’anonymat pour récuser les soupçons de divulgation des secrets industriels du groupe, la piste chinoise semble privilégiée dans l’affaire d’espionnage qui frappe Renault et mobilise l’Etat.
Des cadres auraient touché de l’argent sur des comptes bancaires à l’étranger.
Lundi Renault a mis à pied trois cadres dirigeants dans cette affaire touchant au coeur stratégique du groupe de Carlos Ghosn dont l’état détient encore 15% du capital du géant automobile.
Selon le site internet du Point, des cadres auraient touché de l’argent sur des comptes bancaires à l’étranger contre des brevets « en attente d’être déposés » sur des batteries de véhicules électriques.
Celui-ci précise : « C’est un sous-traitant automobile français qui aurait servi d’intermédiaire entre eux et des interlocuteurs chinois ».
Le Point ajoute que Renault aurait remonté le fil via une « société privée ».
Pour l’heure le constructeur s’est refusé à tout commentaire.
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