Alassane Ouattara, reconnu président de la Côte d’Ivoire par la communauté internationale a indiqué lundi être prêt à former un gouvernement d’union avec des partisans de son rival Laurent Gbagbo à la condition que ce dernier accepte de se retirer a déclaré l’ambassadeur ivoirien aux Nations unies.
Dans une interview diffusée lundi, Youssoufou Bamba représentant ivoirien à l’ONU a déclaré que Laurent Gbagbo, président sortant de la Côte d’Ivoire «a des partisans il a des gens compétents dans son parti».
» Prêts à travailler avec eux dans le cadre d’un cabinet élargi ».
Ajoutant «Ces gens-là, nous sommes prêts à travailler avec eux dans le cadre d’un cabinet élargi», a-t-il précisé.
Ces propos sont toutefois suspendus à la condition que Laurent Gbagbo se retire. «Ce que je dis, c’est que M. Ouattara doit être reconnu comme président légitime par M. Gbagbo».
Lundi, une liste de seize responsables économiques et financiers ivoiriens a été publiée par le gouvernement de Ouattara afin que des sanctions soient prises à leur encontre par la communauté internationale, pour leur soutien à Gbagbo
Le Premier ministre Guillaume Soro et son gouvernement ont demandé dans un communiqué, que «les dirigeants des institutions du secteur bancaire qui collaborent avec le régime illégal de Gbabgo soient soumis à des sanctions».
Des sanctions, notamment un gel des comptes bancaires et l’interdiction de se rendre aux Etats-Unis ou dans l’Union européenne, frappent déjà Laurent Gbagbo et ses proches.
Ces sanctions visent notamment Gilbert Ako, responsable du secteur du cacao, Denis N’Gbe, à la tête de la branche locale de la Banque centrale d’Afrique de l’Ouest, des responsables du Trésor et ceux de plusieurs banques.
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