Selon un communiqué rapporté samedi par le service américain de surveillance des sites islamistes SITE, Al-Qaeda au Maghreb islamique, un des deux otages français aurait été tué au Mali par les frappes aériennes françaises et l’autre aurait été exécuté par Aqmi.
Le 8 janvier dernier, des forces spéciales françaises avaient lancé un assaut en territoire malien contre les ravisseurs de Vincent Delory et Antoine De Léocour, enlevés la veille au Niger et retrouvés morts après l’assaut.
Aqmi qui a revendiqué l’enlèvement, a indiqué vendredi dans dans un communiqué posté en ligne, vouloir donner la «vraie version» des faits sur le raid après le «récit faux» du gouvernement sur cette affaire.
« les moujahidine ont alors pensé qu’ils n’allaient pas s’en tirer »
Selon Aqmi «En dépit des avertissements» adressés à la France sur la poursuite du raid aérien, «les avions français ont bombardé les véhicules des moujahidine, alors les moujahidine ont emmené l’un des otages loin du véhicule visé mais n’ont pu prendre l’autre qui a été tué par les Français plus tard dans le bombardement et non par des balles des moujahidine».
Le communiqué précise «Avec les frappes aériennes constantes des troupes françaises, les moujahidine ont alors pensé qu’ils n’allaient pas s’en tirer, alors ils ont exécuté le second otage. Ils l’ont tué d’une balle dans la tête et ont décidé d’exécuter aussi six soldats nigériens», poursuit Aqmi.
Des impacts de balles ont été relevés sur les corps des deux hommes lors de l’autopsie selon le procureur de Paris.
«A bout touchant», Antoine de Léocour a été tué d’une balle dans la tête, tirée avec une arme automatique.
En ce qui concerne Vincent Delory «Les causes de la mort sont plus difficiles à établir ». Le bas du corps ayant été carbonisé, il présenterait cependant «cinq plaies par armes à feu».
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