Jean-Marie Messier, l’ex-président du groupe Vivendi Universal a éé condamné vendredi pour des malversations dans sa gestion du groupe de médias et communications.
La justice a condamné l’ancien PDG du groupe Vivendi Universal à une peine de trois ans de prison avec sursis pour «diffusion d’informations fausses ou trompeuses» sur la santé financière du groupe, et « abus de bien social».
La condamnation est assortie d’une amende de 150.000 euros, Messier devra indemniser plusieurs dizaines de petits actionnaires de Vivendi.
Jean-Marie Messier a cependant été relaxé du troisième chef d’accusation concernant «la manipulation de cours» de l’action Vivendi.
L’ex-président du groupe Vivendi Universal a annoncé par l’intermédiaire de son avocat son intention de faire appel.
« Un prestidigitateur de dettes » pour la Justice.
Pour la justice « Jean-Marie Messier a adopté vis à vis du marché un comportement de véritable ++prestidigitateur de dettes ++, comportement qui pouvait à la rigueur être décelé par les analystes ou professionnels financiers (…) mais certainement pas par l’actionnaire individuel, auquel cette communication s’adressait également et qui ne pouvait qu’être trompé par sa présentation tronquée et fallacieuse» indique le jugement.
Edgard Bronfman Jr, directeur général de Warner, proche de Messier à l’époque des faits a été condamné à quinze mois de prison avec sursis et cinq millions d’euros d’amende pour délit d’initié.
Guillaume Hannezo, son ancien bras droit et directeur financier de Vivendi Universal, est condamné à une peine de 15 mois de prison avec sursis et à une amende de 850.000 euros.
Eric Licoys ancien directeur général délégué du groupe, a été condamné à six mois de prison avec sursis.
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