Plusieurs spécialistes ont alerté la population sur les pillages archéologiques de la famille Trabelsi.

La nouvelle ministre de la Culture à peine investie s’est saisie de la question.

« Certaines de ces pièces inestimables retrouvées

dans les résidences de la famille Trabelsi ».

Des centaines de pièces auraient été détournées par la famille de la Première dame de Tunisie.

Un Tunisien cité par le Figaro déclare « Un neveu du Président est venu me rendre visite il y a trois semaines. Par chance, je m’étais absenté. L’individu a dit à mon personnel terrorisé qu’il reviendrait.»

Cet entrepreneur Tunisien a pu grâce la chute du régime éviter « l’entrée de l’un des membres de la famille présidentielle au capital de sa société, ou le versement d’un pot-de-vin ».

Dès lors qu’un entrepreneur procédait à l’inscription de son entreprise au registre du commerce il devenait une cible du clan et se voyait attribuer des informateurs désignés.

Selon Le Figaro « Les trois filles issues du premier mariage de Ben Ali ont épousé des Tunisiens qui ont été pris en main par la famille. Slim Chiboub, le mari de Dorsaf, fait la pluie et le beau temps sur les marchés pharmaceutiques qu’il octroie aux plus offrants ».

Le quotidien ajoute : « Il a également racheté de nombreux terrains pour une bouchée de pain et les a vendus à prix d’or à l’issue de programmes immobiliers, eux aussi négociés à des tarifs plus que préférentiels. Marouane Mabrouk, marié à Cyrine Ben Ali, a hérité de la concession Mercedes de Tunis et est surtout coactionnaire d’Orange dans le pays ».

Leïla, ancienne coiffeuse qui a grandi dans la médina de Tunis.

L’autre pan de la mafia présidentielle est constitué par la famille Trabelsi, nom de jeune fille de la deuxième épouse du Président, Leïla, ancienne coiffeuse qui a grandi dans la médina de Tunis.

Toutes les sphères politiques et économiques de Tunisie ont été investies par les dix frères et sœurs et nombreux neveux.

Belhassen, le frère de Leïla a régné sans partage pendant que sa sœur était au pouvoir.

Transports aériens (Karthago Airlines), télécoms (Global Telecom Networking), construction de camions (Alpha Ford International), licences d’importation d’automobiles (Ford, Jaguar et Hyundai), tourisme, médias (Mosaïque FM et Carthage TV).

Belhassen a été jusqu’à modifier dans le quartier La Malaga de Carthage, le statut juridique de terrains classés au patrimoine de l’humanité par l’Unesco, puis de les avoir achetés 1 euro le mètre carré pour les revendre ensuite environ 2000 fois plus cher.

Mohamed Sakhr el-Materi, le mari de Nasrine, première fille du couple présidentiel, a été l’autre homme fort du clan Trabelsi.

Elu député, il est rapidement devenu très riche, au point de rivaliser avec Belhassen.

Auparavant il a géré de nombreuses affaires dont la radio coranique Zitouna FM qui lui appartient .

Il s’était aussi lancé dans la finance islamique.

Il avait pour mission de ponctionner les marchés et appels d’offres, garder 10 % et laisser le reste sur des comptes au nom de Mohamed Ben Ali, l’héritier mâle conçu in vitro en 2005 et que le couple présidentiel attendait depuis des années.

Certaines de ces pièces inestimables ont été retrouvées dans les résidences de la famille Trabelsi et ce, alors que la rue proteste toujours dans les rues du pays.

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