Depuis Davos, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois plaidé jeudi pour la mise en place d’une taxe sur les transactions financières. «Infinitésimale» selon le chef de l’état français.
La semaine passée avait déjà exprimé son souhait de voir se mettre en lace une telle taxe.
« Il faut des financements innovants,
ce n’est pas un choix, c’est incontournable ».
N. Sarkozy a rappelé : «A Copenhague, les grands pays du monde ont pris la décision de verser aux pays les plus pauvres 120 milliards de dollars par an à partir de 2020. Comme tous nos budgets sont en déficit, il n’y a personne qui peut imaginer que cet argent viendra des budgets des Etats, donc nous n’avons pas le choix».
«Si nous voulons ne pas être parjures (…) il faut des financements innovants, ce n’est pas un choix, c’est incontournable», a-t-il ajouté.
«Je proposerai alors que se crée un petit groupe de pays leaders pour mettre en place ces financements et tenir nos promesses. Je ne doute pas que quelques années plus tard, d’autres pays suivront», a précisé N.Sarkozy.
«Si nous ne le faisons pas, si nous n’avons pas la sagesse d’anticiper, alors vous verrez que les plus raisonnables à la tête de ces pays pauvres seront balayés. Et à ce moment-là, ce sera une autre aventure», a prévenu Nicolas Sarkozy.
Selon le président français cette taxe permettra d’endiguer «la montée du terrorisme qui se nourrit de la pauvreté» ou «la montée de l’intégrisme qui se nourrit des injustices».
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