Lundi matin, l’épouse de l’ancien président de la république Jacques Chirac a démenti les rumeurs sur son état de santé .
BernadetteChiracc a affirmé que Jacques Chirac irait à son procès, où il veut «être traité comme un justiciable comme un autre».
Lundi matin sur Europe 1, Bernadette Chirac a affirmé Jacques Chirac «n’a pas la maladie d’Alzheimer», comme «les médecins le (lui) ont dit», affirmant qu’«il ira(it) à son procès» sur les emplois présumés fictifs à la mairie de Paris.
Certains proches de l’ancien président souhaiteraient que des raisons de santé soient mises en avant afin de faire repousser le procès qui doit se tenir du 7 mars au 8 avril prochain devant le tribunal correctionnel.
Il est très rare que Bernadette Chirac intervienne publiquement sur l’état de santé de son mari.
Son intervention fait suite à la publication ce week end dans Le Journal du Dimanche de deux pages consacrées à la santé de Jacques Chirac.
Selon l’hebdomadaire elle aurait prononcé le mot «Alzheimer» devant un de leurs proches.
Bernadette Chirac a réagi «C’est un mensonge, on me prête des propos que je n’ai jamais tenus, je suis scandalisée par ce que j’ai lu hier dans le Journal du Dimanche et je ne peux pas accepter que l’on insinue cela. Les médecins lui ont dit qu’il n’a pas la maladie d’Alzheimer. Je les crois» a affirmé lundi matin Bernadette Chirac.
«Si mon mari en souffrait, de cette maladie, je n’hésiterais pas à le dire», a-t-elle poursuivi.
Elle a cependant admis que son mari avait «des difficultés de marche et d’audition» et «parfois des troubles de mémoire».
« Je le vis avec souffrance »
Elle ajoute : «Il souffre par moments d’un certain nombre de troubles dont on ne sait pas s’ils sont liés à un effet à distance de son petit accident vasculaire cérébral (AVC) ou au processus normal de vieillissement», a-t-elle précisé
«Cela n’a rien de très différent de ce que vivent nombre de familles face au vieillissement d’un des leurs», mais «en l’occurrence, on parle de mon mari, du président Jacques Chirac, et c’est pour cela que j’ai voulu tout de suite rétablir la vérité et ne pas laisser dire n’importe quoi», a tenu à indiquer Bernadette Chirac.
Ajoutant : «J’ai en face de moi chaque jour un homme qui peut être éblouissant et qui en étonnerait plus d’un . Il a toujours dit qu’il voulait être traité comme un justiciable comme un autre. Il a dit qu’il irait à son procès et il le fera», a-t-elle atout effirmé.
L’ex Première dame de France a par ailleurs rappelé que cette audience était «un cas tout à fait nouveau».
Jamais auparavant un ancien président de la République n’avait été «traduit devant les tribunaux, c’est une première, alors je ne peux pas ne pas être inquiète», a-t-elle ajouté précisant être «profondément blessée».
«Ce procédé de traduire mon mari devant les tribunaux avec cette violence et puis l’acharnement de la presse qui ne va pas manquer de s’étaler, je le ressens comme une diminution du prestige de la fonction présidentielle, a précisé Bernadette Chirac lundi matin.
« Je le vis avec souffrance et pour tout dire je ne m’y attendais vraiment pas» a t-elle conclu.
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