Hier mardi 1er févier 2011, le président Hosni Moubarak a déclaré qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat aux élections présidentielles de septembre prochain.
Il a par ailleurs annoncé qu’il amenderait la constitution pour autoriser plus d’opposants à se présenter.
La mobilisation ne faiblit pas en Egypte après les faibles concessions accordées après une journée historique.
Plus de deux millions de personnes ont manifesté au centre du Caire sur la place Tarhir (Libération en Arabe) et un million à Alexandrie a indiqué la chaîne qatarie Al-Jazeera.
Dans plusieurs autres villes d’Egypte des rassemblements se ont eu lieu.
La proposition de Moubarak de rester en place
jusqu’en septembre 2011 a été rejetée.
Après la rencontre entre Margaret Scobey, ambassadrice des Etats-Unis au Caire, et Mohamed El-Baradai, deux options semblent se profiler.
Un nouveau vice-président Omar Souleiman pourrait assurer l’interim afin de préparer une nouvelle constitution permettant des élections législatives et présidentielles avec l’aide de l’armée.
Le maintien d’Omar Souleiman nommé samedi 29 janvier 2011 par Hosni Moubarak aurait l’approbation des Frères musulmans
L’autre option aboutirait à confier le pouvoir à un Comité présidentiel composé de trois personnalités : deux civils et un militaire.
Actuellement le mot d’ordre de l’opposition est le départ d’Hosni Moubarak.
L’incertitude sur la cohésion de cette même opposition lorsque le président égyptien aura quitté le pouvoir pour travailler à l’après Moubarak, suscite déjà des interrogations.
La proposition de Moubarak de rester en place jusqu’en septembre 2011 a été rejetée par l’opposition qui réclame son départ immédiat.
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