Samedi à Paris une marche de solidarité organisée par un collectif regroupant une centaine d’associations et des personnalités vsant à soutenir le peuple égyptien a rassemblé près de 1.700 personnes selon la police.
Ils ont réclamé le départ du président Hosni Moubarak qui jusqu’à présent refuse de quitter le pouvoir après douze jours de manifestations contre son régime.
Le départ du cortège qui a été donné place de la République vers la Madeleine n’a pas été autorisé à se rendre devant l’ambassade d’Egypte dans le XVIème arrondissement.
En tête du cortège, Alain Krivine du Nouveau Parti Anti capitaliste (NPA) a jugé que la « révolution, exemplaire en Tunisie et maintenant en Egypte, est un modèle pour tous les peuples qui se battent contre l’oppression et la dictature ».
Les manifestants, étroitement encadrés par un important dispositif de sécurité, scandaient des slogans hostiles au régime égyptien. « Moubarak dégage », « démocratie et dignité en Egypte ».
Des drapeaux algérien, marocain, tunisien et palestiniens.
Des drapeaux algérien, marocain, tunisien et palestinien étaient portés par des manifestants.
Par ailleurs, des banderoles dénonçaient « les ingérences étrangères » dans les affaires de l’Egypte.
Samir Abdallah qui avait pris part à la flottille humanitaire internationale pour Gaza en juin dernier a déclaré « Il faut que les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël respectent la volonté du peuple égyptien qui, dans son immense majorité, exige la fin de ce régime corrompu ».
« Ce n’est pas à eux de décider qui va prendre en main les destinées du pays. Il faut que le pouvoir réel revienne au peuple et non aux exécutants dont l’agenda est fixé par les USA, l’UE et Israël », a-t-il ajouté.
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