Jeudi la FIFA a annoncé avoir suspendu Luis Fernandez de toute activité liée au football.
Il est reproché au sélectionneur israélien un conflit financier qui remonte à son passage au Qatar en 2005.
Pour ne pas avoir respecté une décision disciplinaire datant du 26 novembre 2009, qui le condamnait à verser une somme d’argent au club d’Al-Rayyan (Qatar), où il a fait un rapide passage en 2005 avant de rejoindre le Betar Jerusalem, Luis Fernandez a été suspendu jeudi avec effet immédiat de toute activité liée au football par la FIFA
« Que la FIFA soit sage. Qu’elle reste calme. Parce que de chaque côté,
on a des éléments. C’est tout, point barre »
La indique jeudi dans un communiqué diffusé sur son site :
«La Fédération israélienne de football a indiqué avoir reçu jeudi une requête officielle de la Fifa concernant Luis Fernandez, affirmant qu’il doit arrêter immédiatement toute activité relative au football en raison du non paiement d’une dette à une équipe qu’il a entraînée dans le passé au Qatar».
Luis Fernandez estime pour sa part dans l’émission qu’il présente sur RMC «Ça fait cinq ans que cette affaire est en cours. Il y a eu une plainte pénale de ma part déposée au commissariat de Genève. Je ne peux pas m’avancer car l’affaire est en cours ».
Il a ajouté « Entre la FIFA, le Qatar et moi, il y a peut être un litige de club à club qui n’a pas été réglée et ce n’est pas à Luis Fernandez de le régler ».
« La FIFA a peut-être voulu anticiper sans avoir tous les éléments en main. Comme elle n’a pas tous les éléments, il faut qu’ils attendent. C’est tout simple. Après, on verra. Je suis calme, j’ai la conscience tranquille. Ça a toujours été dans ma nature ».
Luis Fernandez a conclu « Ce n’est pas à moi de rembourser ce que je n’ai pas pris. Si quelqu’un réclame 400 000 euros, et que ce n’est pas moi qui les ai pris, je ne vais pas payer pour les autres. Qu’ils aillent voir là-bas à Genève ! J’ai été reçu par des inspecteurs, qui m’ont montré des noms. Que la FIFA soit sage. Qu’elle reste calme. Parce que de chaque côté, on a des éléments. C’est tout, point barre.»
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