Le constructeur automobile évoque la piste d’une « manipulation » dont il aurait été la « victime » après l’absence de trace d’espionnage ni de compte bancaire à l’étranger découverts à ce jour dans l’enquête.
« Un certain nombre d’éléments nous amènent à douter ».
Dans un entretien au Figaro publié vendredi, Patrick Pélata , directeur général de Renault déclare :
« Un certain nombre d’éléments nous amènent à douter ».
« Soit nous sommes face à une affaire d’espionnage et un cadre de la direction de la sécurité protège sa source envers et contre tout. Soit Renault est victime d’une manipulation, dont on ignore la nature mais qui pourrait prendre la forme d’une escroquerie » estime le directeur général.
Il ajoute « Si tous les doutes sont levés, nous proposerons la réintégration des trois cadres et, dans tous les cas, Renault sera très attentif à réparer toute injustice ».
Et précise qu’il « tirera toutes les conséquences » lorsque l’enquête sera terminée.
Des cadres du groupe étaient soupçonnés d’avoir perçus des pots-de-vin par l’intermédiaire de comptes bancaires en Suisse ou au Liechtenstein.
Dès mercredi la porte-parole de Renault avait évoqué une possible « manipulation » dont le groupe au losange aurait été « victime ».
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