Un plan pour empêcher les avions de chasse de Kadhafi de bombarder la population est étudié par la France et la Grande-Bretagne qui ont indiqué travailler à la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye.
Jusqu’à présent la communauté internationale s’était notamment limitée à des sanctions financières comme le gel des avoirs de la famille du dirigeant Lybien à l’étranger.
Les choses ont pris une autre tournure pour les Occidentaux avec l’utilisation d’avions de combat, mercredi, dans l’offensive lancée par le régime Kadhafi sur l’est du pays contrôlé par l’insurrection.
David Lapan, porte-parole du département américain de la Défense a déclaré :
« On a vu des images très claires montrant l’impact du recours à l’arme aérienne. Que cela vise ou non les insurgés, je suis incapable de le dire, mais (…) la preuve existe qu’ils ont recours à leurs moyens aériens».
Alain Juppé favorable.
En France le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé s’est dit également favorable à un tel projet :
«Nous sommes d’accord pour réfléchir et même agir à la planification d’une zone d’exclusion aérienne si la menace d’utilisation de la force contre les populations libyennes que brandit Kadhafi se concrétisait au cours des prochains jours».
Ajoutant qu’«En tout état de cause, il ne peut pas s’agir que d’une participation de quelques pays occidentaux» pour mettre en place un tel projet.
Et de conclure : «Nous avons besoin de la participation des gouvernements de la région » .
Le ministre britannique, William Hague, qui recevait Alain Juppé à Londres a confirmé qu’«une zone d’exclusion aérienne devait être légale et avoir un large soutien international, avec la participation de nombreux pays différents».
«Je ne pense pas qu’il y ait de différence entre les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et les autres grands pays sur ce sujet» a-t-il ajouté.
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