Alors que le réacteur 2 de la centrale de la côte nord-est du pays, Fukushima-Daini est menacé, ses barres de combustible ne sont plus refroidies, on apprend lundi que l’accumulation d’hydrogène au niveau du réacteur n°3 a entraîné une double déflagration.
Les images montrant une colonne de fumée s’échappant du réacteur n°3 après l’explosion qui a eu lieu lundi matin ont été diffusées par les télévisions japonaises.
Le toit du bâtiment s’est effondré.
Le toit du bâtiment s’est effondré. Le propriétaire de la centrale nucléaire, l’opérateur Tepco -Tokyo Electric Power- a affirmé que cette déflagration n’avait pas endommagé le caisson renfermant le coeur du réacteur.
L’AIEA a confirmé dans un communiqué :
« Le bâtiment du réacteur a explosé mais l’enceinte de sécurité n’a pas été endommagée. La salle des contrôles du réacteur 3 reste opérationnelle ».
ajoutant avoir a été informée par l’Agence japonaise de sécurité nucléaire et industrielle (Nisa).
Malgré les tentatives du gouvernement japonais afin de relativiser les risques d’un accident nucléaire majeur, celui a précisé lundi que le risque d’une importante fuite radioactive était « faible ».
Cependant il a été conseillé aux personnes se trouvant encore dans un rayon de 20 km autour de la centrale nucléaire de rester confinées à leur domicile.
Le risque de fusion du réacteur n°3 n’est pas écarté et ce, alors que l’enceinte de confinement a tenu malgré l’explosion.
Les autorités japonaises ont annoncé avoir réussi à refroidir deux réacteurs nucléaires d’une centrale de la côte nord-est du pays, Fukushima-Daini, située non loin de celle de Fukushima-Daiichi tandis-qu’une pompe du système de refroidissement du réacteur n°2 de la centrale de la préfecture d’Ibaraki est tombé en panne.
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