Arrêtée le 1er juillet, Clotilde Reiss est détenue à la prison d’Evine au nord de Téhéran. L’universitaire française qui est notamment accusée d’avoir encouragé des manifestants anti-Ahmadinejad a reconnu avoir adressé un rapport sur les défilés de manifestation à l’ambassade de France. Elle comparaît samedi au tribunal de Téhéran. La jeune femme de 24 ans ne conteste pas les faits qui lui sont reprochés : «C’était une erreur et je n’aurais pas dû participer aux manifestations».
Clotilde Reiss a demandé grâce au tribunal «Je demande pardon au pays, au peuple et au tribunal d’Iran et j’espère que je serai graciée ». Pour le procureur, les accusés ont « élaboré un plan, pour le compte de l’opposition et de pays étrangers, afin de renverser le régime». Fin juillet Nicolas Sarkozy avait demandé la libération de Clotilde Reiss qui comparait aujourd’hui avec des centaines de militants de l’opposition.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|