Un ultimatum sous peine de représailles militaires a été adressé vendredi soir au leader libyen par les Occidentaux.
Le cessez-le-feu aurait été violé et la ville rebelle de Benghazi bombardée tôt samedi matin donnant lieu à de puissantes explosions selon des habitants.
Les forces de Mouammar Kadhafi ont attaqué la ville rebelle de Benghazi située dans l’est du pays à 1000 kilomètres de Tripoli.
Des explosions ont été entendues au cours de la nuit de vendredi à samedi.
Des explosions ont été entendues au cours de la nuit de vendredi à samedi.
Un ultimatum a été lancé au leader libyen vendredi, appelant à la fin « immédiate » de « toutes les attaques » contre les civils, sous peine d’une intervention prévue à la résolution 1973 de l’ONU.
Un communiqué publié après une réunion d’urgence vendredi à l’Elysée indique :
« Kadhafi doit mettre fin à l’avancée de ses troupes sur Benghazi et les retirer d’Adjdabiyah, Misratah et Zawiyah. L’approvisionnement en eau, électricité et gaz doit être rétabli dans toutes les zones. La population libyenne doit pouvoir recevoir l’aide humanitaire ».
Le communiqué ajoute : « Ceci n’est pas négociable. Si Kadhafi ne se conforme pas à la résolution 1973, la communauté internationale lui en fera subir les conséquences et la mise en oeuvre de la résolution sera imposée par des moyens militaires. »
Le président américain Barack Obama a lancé le même appel constituant un dernier recours diplomatique avant le déclenchement d’opérations militaires.
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