Dans l’Etat de Washington, des traces d’iode radioactif, qualifiées « d’infimes », ont été décelées mercredi dans un échantillon de lait.
Selon les agences sanitaires américaines la durée de vie de l’iode 131 est très courte, huit jours environ et le niveau détecté dans le lait devrait diminuer rapidement.
Jeudi la radioactivité en mer a été mesurée à 4385 fois supérieure
à la limite admise contre 3355 fois mercredi et 1850 fois dimanche.
Cependant, les dangers présentés par l’iode 131 pour la santé sont importants car la glande thyroïde l’absorbe immédiatement pouvant provoquer un cancer.
A l’extérieur du Japon, la présence de traces de radioactivité résultant de la crise de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima sont détectées en Chine.
Les conséquences des milliers de tonnes d’eau déversées par les secours pour refroidir les installations, emportées jusqu’au Pacifique entraînent des conséquences désormais au delà du Japon.
Selon l’opérateur Tepco qui se veut rassurant et les experts de la sécurité nucléaire, la radioactivité relâchée dans la mer se diluerait avec les marées et le risque pour la faune marine ne serait pas très important.
En revanche, un risque d’impact considérable et durable, sur la vie marine au large de la centrale japonaise est à prendre en considération selon d’autres spécialistes.
Et ce alors que les techniciens ne parviennent à maitriser les fuites de la centrale qui ont pour conséquences une hausse des taux de radioactivité.
Jeudi la radioactivité en mer a été mesurée par l’agence de sûreté nucléaire japonaise à 4385 fois supérieure à la limite admise contre 3355 fois mercredi et 1850 fois dimanche.
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