Samedi à Bordeaux en présence de journalistes, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé a déclaré que Laurent Gbagbo vivait «ses derniers jours de chef d’Etat» de Côte d’Ivoire.
Ajoutant «Son entêtement est aujourd’hui criminel, il doit partir . Gbagbo vit ses dernières jours de chef d’Etat, la pression unanime qui s’exerce sur lui va désormais le contraindre au départ, c’est ce que nous souhaitons ».
Gbagbo «est aujourd’hui acculé au départ, il est totalement isolé, l’ensemble des pays africains (…) lui ont dit de partir».
Laurent Gbagbo «est aujourd’hui acculé au départ, il est totalement isolé,
l’ensemble des pays africains (…) lui ont dit de partir».
«Nous suivons la situation d’heure en heure, nous faisons tous nos efforts pour qu’elle se stabilise, que le président Ouattara puisse véritablement s’installer au pouvoir et entreprendre une politique à la fois de reconstruction et de réconciliation nationale», a précisé Alain Juppé.
Le ministre a poursuivi «Nous sommes très attentifs à la situation dans Abidjan où des violences continuent à se produire», a-t-il poursuivi, «nous en avons appelé aux Nations Unies, pour que la force des Nations Unies, l’Onuci (Mission de l’ONU en Côte d’Ivoire), joue son rôle et s’interpose entre les combattants».
Alain Jupé a rappelé que «la force Licorne est en éveil pour protéger nos ressortissants dont certains ont été regroupés».
En ce qui concerne les charniers que le gouvernement Ouattara affirme avoir découverts dans l’Ouest Alain Jupp a estimé «la justice pénale internationale aura vraisemblablement son travail à faire».
Samedi l’Onuci a annoncé que 330 personnes ont été tuées en début de semaine à Duékoué, dans l’Ouest ivoirien.
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