Au moment où est annoncé un projet de prime pour les salariés d’entreprises qui distribuent des dividendes à leurs actionnaires, le chef de l’État est en déplacement mardi à Charleville-Mézières, où il visitera une fonderie.
Un symbole qui remet au goût du jour le thème de sa campagne de 2007 «la France qui travaille».
Avec ce projet de loi quant à une prime pour les salariés dont les entreprises distribuent des dividendes permet surtout de remettre au centre la participation dans l’entreprise et la question du pouvoir d’achat, du travail ou de la régulation de l’immigration.
Immigration : pour François Hollande :
les mesures prises constituent la « panoplie de la démagogie ».
Alain Minc proche du chef de l’état ne partage pas ce point de vue pour reconquérir l’électorat populaire ainsi qu’il l’a déclaré dans L’Express :
«Limiter l’immigration légale du travail est un thème dont l’inconscient rime avec protectionnisme, corporatisme, malthusianisme, le tout nimbé d’une once de xénophobie».
Il n’a pas été écouté par l’Elysée. Faut-il y voir un effet Borloo qui après avoir quitté l’UMP il y a dix jours a indiqué samedi devant les Radicaux de Gauche s’inquiéter d’une dérive à l’égard de l’immigration.
Mardi matin sur France Info le député PS François Hollande a jugé que l’intention du gouvernement de réduire l’immigration de travail pour lutter contre le chômage faisait partie de la « panoplie de la démagogie ».
François Hollande a précisé qu’on ne peut pas s’occuper de l’emploi « sur le dos des travailleurs étrangers ».
« C’est pire qu’un effet d’annonce, cela fait partie de cette panoplie de la démagogie dont on se dit qu’elle est sans limite »at-il ajouté.
« Quand même, on va laisser penser aux Français qu’en réduisant le nombre de travailleurs étrangers chaque année de 15.000, on va réduire le chômage, qui se monte à plus de 2,5 millions ? Il y a là une forme d’indécence », a poursuivi le député de Corrèze.
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