Après avoir asséné vendredi deux gifles à un jeune qui l’avait « insulté » et « bousculé », le député-maire socialiste de Villeneuve-sur-Lot estime avoir eu une réaction « adaptée et proportionnée » at-il indiqué à l’AFP.
L’élu PS propose « une présence plus régulière
d’effectifs de police sur le terrain ».
Vendredi dans la ville du Lot-et-Garonne dont il est l’élu mais aussi président PS de la commission des Finances de l’Assemblée, Jérôme Cahuzac, est informé d’incivilités dans la rue commerçante.
Une fois sur les lieux pour « remettre du bon ordre », c’est son « devoir d’y aller », il explique avoir été pris à partie par deux groupes de jeunes.
C’est alors que l’élu aurait été agressé verbalement par des « tutoiement », « insultes basses et vulgaires ».
L’un des jeunes serait revenu vers Jérôme Cahuzac « pour (le) bousculer », ce qui aurait entraîné une réaction du maire qui l’a alors repoussé fermement en lui assènant deux gifles, « un moyen énergique pour le calmer » .
« il (le jeune) cherchait l’épreuve de force » a précisé le maire.
« Et ça a marché », a-t-précisé « Comme maire je n’avais pas le droit de reculer car à travers ma personne c’est la collectivité que l’on agressait », a-t-il ajouté
Jérôme Cahuzac a admis que la gifle était un « geste violent » mais a estimé que « humainement » il ne pouvait « pas faire autrement ».
« Je ne conteste pas le geste énergique, mais ma réaction a été adaptée et proportionnée à l’agression dont j’ai été victime en tant qu’individu et en tant que maire. Ces insultes étaient la transgression d’un symbole, ce n’était pas admissible et je me devais de ne pas reculer ».
Selon l’élu PS « ces incivilités sont révélatrices d’une situation qui existe ailleurs qu’à Villeneuve-sur-Lot ».
Pour répndre à ce type d’inciviltés il propose « une présence plus régulière d’effectifs de police sur le terrain ».
Jérôme Cahuzac a poursuivi « Claude Guéant a compris avec les patrouilleurs qu’il faut remettre des hommes sur le terrain et remettre en place la police de proximité que Nicolas Sarkozy a abandonné »,
Ajoutant « Le problème pour cela c’est qu’il faut des effectifs alors qu’en ce moment on diminue le nombre de policiers. Cela traduit la difficulté à faire respecter la tranquillité publique faute de policiers sur le terrain » a estimé l’élu PS.
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