Le ministre de l’Industrie et de l’Energie Eric Besson a déclaré vendredi sur France Info que le gouvernement ne « veut pas fermer définitivement la porte au gaz de schiste ».
Cette déclaration est intervenue au lendemain de la remise du pré-rapport de la mission chargée d’éclairer les ministres concernés sur ces hydrocarbures non-conventionnels.
« il serait dommageable, pour l’économie nationale et pour l’emploi,
que notre pays aille jusqu’à s’interdire ».
La réalisation des « travaux de recherche et des tests d’exploration » pour mesurer le potentiel du gaz de schiste en France, tout en prônant un encadrement strict est préconisée par le rapport d’étape de la mission d’inspection sur les gaz et huiles de schiste, remis à la ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet et à Eric Besson.
Selon les auteurs du rapport ‘ »il serait dommageable, pour l’économie nationale et pour l’emploi, que notre pays aille jusqu’à s’interdire, sans pour autant préjuger des suites qu’il entend y donner, de disposer d’une évaluation approfondie de la richesse potentielle ».
Un programme de recherches scientifique sur les techniques de fracturation hydraulique et leurs impacts environnementaux mais aussi de promouvoir la réalisation par les industriels d’un « nombre limité de puits expérimentaux ‘sur-instrumentés’ afin de pouvoir s’assurer du respect des enjeux environnementaux » est proposé par la mission.
Par ailleurs il recommandé par le rapport de ne pas utiliser « la technique la plus contestée, à savoir la fracturation hydraulique », à l’exception du programme scientifique.
Pour la mission » l’expérience acquise, dans deux ou trois ans, aussi bien dans notre pays qu’en Europe et en Amérique du Nord, permettra de prendre des décisions rationnelles sur l’opportunité d’une exploitation de gaz et huiles de roche-mère en France ».
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