Selon les chiffres publiés lundi par la Banque de France, le total des sommes déposées sur des livrets d’épargne non réglementés (hors Livret A, Livret développement durable et Livret d’épargne populaire) celui-ci a augmenté de près de 10 milliards d’euros (9,8 milliards) depuis le premier javier 2011.
Un niveau quasiment identique à celui enregistré entre fin 2008 et novembre 2010.
Les offres commerciales très attractives proposés sur des livrets
à fortes rémunération ( sur une période précise et souvent courte )
Depuis la réglementation imposée par Bâle III, l’épargne des Français est orientée par certains banques vers des produits plus liquides que l’assurance-vie.
L’assurance-vie demeure et de loin le placement le plus prisé des Français avec un encours total de 1345 milliards d’euros.
Mais depuis la fin de l’année 2010, la collecte est en recul de 11% en janvier dernier et 15% en février.
La remontée du taux de rémunération du livret A à 2%, et les incertitudes relatives à la fiscalité des contrats n’y sont surement pas pour rien.
En conséquence, les Français ont opté pour d’autres supports qu’ils considérent comme plus intéressants.
Avec l’entrée en vigueur à compter de 2013 de la réglementation Bâle III, le montant des fonds propres des banques devra être multiplié par trois afin de mieux résister à d’éventuels chocs financiers.
De nouvelles obligations très réglementées de détention d’actifs liquides, vont être imposées aux banques.
C’est pourquoi certaines banques recommandent déjà à leur clientèle des produits d’épargne dits de bilan, c’est-à-dire ceux qui restent inscrits dans les comptes, comme les livrets d’épargne non réglementés soumis à l’impôt contrairement au Livret A et à l’assurance-vie.
Les offres commerciales très attractives sur des livrets à fortes rémunération ( sur une période précise) pourraient expliquer l’envolée des dépôts enregistrés sur ces livrets à fin mars 2011 soit 165,6 milliards d’euros contre 200,5 milliards sur le livret A.
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