Avant la comparution de Dominique Strauss-Kahn lundi devant une juge de New York, les Français apparaissaient très réservés sur les faits qui lui sont reprochés et qui ont conduit à son arrestation indique un sondage CSA exclusif pour 20 Minutes, BFMTV et RMC.
Pour 57% des personnes interrogées lundi avant que la justice américaine ne décide le placement de DSK en détention préventive, le directeur général du FMI a été « victime d’un complot ».
Chez les sympathisants socialistes ce chiffre atteint 70%.
« Ils ne veulent pas y croire ».
Selon Jérôme Sainte-Marie, directeur du département politique de CSA «cela met en exergue le déni des Français par rapport au scandale. Ils ne veulent pas y croire, c’est intéressant du point de vue de la psychologie collective».
Le directeur de CSA précise «il s’agit d’une réaction à chaud et ce sentiment d’incrédulité pourrait s’estomper au fil de l’enquête».
En ce qui concerne la personnalité PS à qui profiterait une possible absence de candidature de DSK à la primaire socialiste, il apparaît selon un autre sondage réalisé par Harris Interactive sur Internet du 15 au 16 mai, soit dans les heures qui ont suivi l’inculpation de DSK à New York et publié mardi 17 mai par Le Parisien, que François Hollande serait le grand bénéficiaire.
Dans l’hypothèse où DSK ne serait pas candidat, la personnalité que les personnes interrogées souhaitent voir désignée à l’issue de ces primaires, François Hollande arriverait en tête avec 49 % des sympathisants socialistes et 37 % des sympathisants de gauche.
L’ancien premier secrétaire du PS devance tous les autres candidats, déclarés ou non : Martine Aubry obtient 22 % des voix, Ségolène Royal entre 10 % et 14 %, Arnaud Montebourg entre 1 % et 4 %, et Manuel Valls entre 2 % à 3 %.
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