Dans une interview au Figaro Christine Ockrent, directrice déléguée du groupe AEF (France 24, RFI ..) annonce qu’elle a «décidé d’en finir avec la situation insupportable et totalement figée» dans laquelle elle se trouve.
Elle précise qu’elle «ne démissionne pas» et qu’elle entend «établir le préjudice et les dommages» qu’elle «subit» depuis des mois.
Depuis mars, la journaliste n’a plus mis les pieds dans son bureau et est en conflit avec Alain de Pouzilhac, le PDG de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF).
Plusieurs plaintes, notamment pour harcèlement moral ont déjà été déposées.
Les «manoeuvres» qui ont abouti à sa «révocation déguisée et sans motif».
L’ancienne présentatrice du journal télévisé dénonce «la passivité du PDG de l’Audiovisuel extérieur de la France et de ses organes sociaux» ainsi que les «manoeuvres» qui ont abouti à sa «révocation déguisée et sans motif».
C hristine Ockrent déclare à propos d’Alain Pouzilhac qu’il a tendance à considérer France 24 comme sa «propriété personnelle», «sa créature».
Selon elle son comportement à son égard a commencé à changer au moment où le remaniement ministériel a donné lieu au départ de son mari Bernard Kouchner, du gouvernement.
Elle ajoute que son attitude s’est ensuite dégradée avec l’affaire d’espionnage qui a éclaté au sein de l’AEF.
Elle estime par ailleurs que son opposition au projet de fusion des rédactions a pu peser dans son éviction.
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