Il est 14h31 lorsque DSK a quitté le 153 Franklin street où il vit en résidence surveillée et dont il n’était sorti jusqu’alors que 2 fois.
Il est sorti de la résidence surveillée dans un 4X4 noir aux vitres fumées pour se rendre au tribunal pénal de New York.
Une prochaine audience est donc fixée au 18 juillet.
Il était acompagné de sa femme Anne Sinclair. A leurs côtés de nombreux journalistes et femmes qui le huaient.
Celles-ci sont arrivées dans trois cars et étaient rassemblées à l’appel du syndicat des femmes de chambre.
Vers 15h DSK a patienté dans une antichambre avec Anne Sinclair. L’un de ses avocats, Me Taylor était déjà sur place.
Anne Sinclair est accompagnée de l’une des filles de DSK.
Les journalistes présents dans la salle d’audience racontent sur leur twitter le silence qui y règnait à l’intérieur alors qu’ils entendaient à l’extérieur la manifestation des femmes de chambre à l’extérieur, criant « shame on you » (honte à vous).
Au tribunal le premier rang a été laissé disponible pour les proches. Les journalistes ont reçu pour consigne de garder les portables « sur les genoux, rien en l’air, pas de photos ».
Des journalistes ont indiqué qu’ensuite dans la salle tout le monde était présent et DSK a discuté avec son avocat Me Brafman, le visage fermé selon les correspondants de radios RTL et France Inter.
A 15h24 DSK a plaidé non coupable des crimes sexuels dont il est accusé par une femme de chambre de 32 ans de l’hôtel Sofitel et a déclaré « Not guilty » au tribunal.
Le juge Michael Obus a lu l’acte d’accusation concernant Dominique Strauss-Kahn qui comporte 7 chefs d’accusation, dont agression sexuelle, tentative de viol et séquestration, établi par le procureur à l’appui des décisions d’un « Grand jury » qui a entendu le témoignage sous serment de la victime présumée.
Une prochaine audience est donc fixée au 18 juillet, à la demande des avocats.
DSK a adressé un regard à sa femme et le juge lui a rappellé les conditions de sa libération sous caution dont il bénéficie actuellement.
Comme à leur arrivée, DSK et Anne Sinclair ont quitté le tribunal sous les cris « shame on you » (honte à vous) de femmes de chambre dont le déplacement collectif au tribunal avait été organisé par des associations.
L’audience au total a duré près de 5 minutes et comme cela était prévu la victime présumée était absente et représentée par ses avocats.
La loi américaine interdit de révéler l’identité de la victime présumée par mesure de sécurité et pour éviter des pressions contre elle.
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