Dans un entretien à La Voix du Nord à paraître mardi, le secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé propose que certains des bénéficiaires du RSA travaillent «entre cinq et dix heures par semaine» au service d’une collectivité autrement ils pourraient le voir progressivement diminuer.
Jean-François Copé : «Dans le domaine de la justice sociale, il y a besoin d’un correctif au dispositif du RSA, en faisant la part des choses entre des situations différentes», estime le secrétaire général de l’UMP.
Selon Jean-François Copé «il y a des gens dont on sait qu’ils sont dans une situation de précarité extrême et de désespérance, qui ont des problèmes de santé, des troubles psychologiques. Ceux-là ont besoin d’un accompagnement et de solidarité».
» En cas de refus, il pourrait y avoir une diminution
progressive du RSA ».
En revanche «pour les autres, l’idée est de tout faire pour les aider à retrouver un emploi. Nous voulons leur proposer, dans le cadre d’un contrat unique d’insertion, de travailler entre cinq et dix heures par semaine au service de la collectivité de résidence la commune, l’intercommunalité, le département ou la région. Et en cas de refus, il pourrait y avoir une diminution progressive du RSA» précise le secrétaire général de l’UMP.
Pour exemple ces heures de travail pourraient être consacrées à «des activités d’utilité sociale, par exemple l’accompagnement de sorties d’école ou de personnes âgées, des projets environnementaux et civiques» poursuit Jean-François Copé.
«C’est un élément de valorisation et d’insertion pour les personnes, et c’est un premier pas dans le retour vers l’emploi. Voilà une des pistes que nous ouvrons. Nous ferons mercredi avec Marc-Philippe Daubresse d’autres propositions pour une politique sociale plus juste et plus efficace» estime le secrétaire général de l’UMP.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|