Réagissant à l’entretien d’Edouard de Rothschild, actionnaire de référence du journal Libération publié par Le Figaro transmis jeudi 9 juin à la rédaction du site lemediascope, la Société civile des personnels de Libération et l’intersyndicale (SNJ, SUD, CGT) ont publié vendredi un communiqué.
Ils estiment que les propos d’Edouard de Rothschild constituent des contre-vérités notamment en ce qui concerne les critiques reltives à la gestion de Laurent Joffrin et Nathalie Collin partis au Nouvel Observateur.
« Les deux coprésidents auraient ++acheté la paix
sociale sans réformer l’entreprise++. »
Selon les termes du communiqué « M. de Rothschild, qui est président du Conseil de surveillance, a déclaré dans un entretien au Figaro que les deux coprésidents avaient ++acheté la paix sociale sans réformer l’entreprise++.
Ces propos véhiculent des contre-vérités inacceptables. Depuis cinq ans, l’équipe de Libération a au contraire consenti d’énormes sacrifices pour assurer la pérénité et le redressement du journal », selon le communiqué de la société des personnels (SCPL) et des syndicats.
Deux plans sociaux de 56 puis de 81 licenciements ont ramené l’effectif du quotidien de 347 à 210 personnes ce qui fait 40% de suppressions d’emplois ».
Les mesures se sont accompagnées d’une austérité salariale, avec des hausses nulles ou inférieures à 1% selon les années ».
Le personnel de Libération déplore que son actionnaire de référence méconnaisse les sacrifices consentis, le travail accompli et le redressement réalisé » indique le communiqué
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