Samedi 18 juin Ségolène Royal, ‘candidate du peuple’ à la primaire socialiste en en visite dans l’Hérault, ancien fief de Georges Frêche, s’est trouvée en fin de journée face à des manifestants venus perturber son meeting à La Paillade à Montpellier.
« Je ne veux pas laisser le champ libre à des intégristes qui n’ont pas leur place dans la République » a indiqué Ségolène Royal à la presse après son discours.
A 10 jours du dépôt des candidatures, l’ex-candidate à l’élection présidentielle de 2007 était venue, rencontrer les habitants des quartiers populaires « qui l’ont si fortement soutenue en 2007 ».
Ne pas « pas céder à la provocation ».
Alors que le meeting à la « Maison pour tous » à La Paillade avait bien commencé devant un public acquis à sa cause arborant drapeaux siglés PS et auttres calicots « Ségolène 2012 », un groupe de femmes voilées et des manifestants ont scandé « Ségolène casse-toi! La Paillade n’est pas à toi! » pendand son discours.
Pour couvrir les cris des manifestants, la salle a hurlé ‘Ségolène! Ségolène!’.
Ségolène Royal a marque une pause et rappellé dans le calme les « principes de la République française », le « respect de la démocratie » et qu’il ne fallait pas « pas céder à la provocation ».
A la fin du meeting, Ségolène Royal a assuré devant les journalistes , qu’elle ne laisserait pas « le champ libre à des intégristes qui n’ont pas leur place dans la République française s’ils se comportent comme cela ».
Ségolène Royal a ajouté :
« La République française, c’est la liberté, la fraternité, l’égalité. Ce qui les embête en effet, c’est que je puisse venir dans les quartiers populaires, y être bien accueillie par les associations parce qu’ils voudraient que la République laisse à l’abandon ces quartiers et qu’ils puissent y faire la loi. Ces gens ne feront pas la loi dans les quartiers de la République française ».
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