Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, sans peine de sûreté, Yvan Colonna a été reconnu coupable lundi de l’assassinat du préfet Erignac.

Il va se pourvoir en cassation.

Lundi soir le verdict de la Cour d’assises spéciale de Paris a clôturé un long procès Colonna, le troisième, au cours duquel défense et accusation sont restées sur leurs positions.

Lundi matin, juste avant que la cour délibérere, Yvan Colonna avait clamé « J’ai jamais tué personne ».

Les avocats de la défense avaient de leur côté plaidé l’acquittement de leur client.

Peu après le verdict, l’avocat d’Yvan Colonna Me Antoine Sollacaro a annoncé que son client allait se pourvoir en cassation.

Le ministère public a maintenu tout au long du procès sa conviction qu’Yvan Colonna est celui qui , en 1998, a tiré sur le préfet Claude Erignac.

Le procureur avait requis la réclusion criminelle à perpétuité, assortie de 22 ans de sûreté.

La défense au contraire a toujours maintenu la même ligne en plaidant l’innocence du berger de Cargèse.

Sur i-Télé Dominique Erignac, veuve du préfet assassiné, s’est réjouit du verdict : « Mes enfants et moi, c’est ce que nous attendions ».

Ajoutant « Claude, la justice a été rendue, c’est la troisième fois que l’assassinat par M. Colonna a été confirmé ».

Elle a par ailleurs qualifié de « lâcheté » d’Yvan Colonna, son attitude consistant à nier les faits a t-elle ajouté.

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